Les parents veulent toujours le mieux pour leurs enfants : Ont-ils toujours raison ?

Certaines personnes trouvent des difficultés à choisir le métier qu’ils aimeraient entreprendre à l’avenir, tandis que d’autres trouvent cela relativement facile.

Nombreux sont ceux qui rêvent depuis leurs plus tendre enfance de devenir ingénieurs, médecins et même astronautes. Certains s’accrochent farouchement à leurs rêves jusqu’à ce qu’ils soient réalisés, tandis que d’autres désirs se modifient avec les années, ce qui leur complique singulièrement le choix concernant leurs choix d’une future carrière.

Avec l’approche des années universitaires de leurs enfants, les parents décident de ce qu’il y a de mieux pour eux. Dans quelles écoles doivent-ils étudier? Avec qui nouer des liens d’amitié? Eventuellement, la plupart des jeunes gens se transforment en personnes totalement dépendantes des décisions parentales et deviennent par la suite incapables de prendre des décisions par eux-mêmes. 

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En général, les élèves frappent aux portes des universités à l’âge de 18 ans, la fin de la phase d’adolescence, l’université constitue une période de transition dans leur vie, un tunnel qui débouche à la maturité de l’âge adulte.
Cette transition remue certaines anxiétés jusque-là endormies chez l’adolescent qui s’illustrent par la peur de se séparer de ses parents et de l’irresponsabilité qui caractérisait son enfance.

Malgré le fait que la plupart des jeunes hommes réussissent à l’école sans l’aide de leurs parents, ils sont si attachés à eux
Qu’ils s’en remettent à leurs jugements à chaque occasion afin d’éviter de faire leurs propres choix. Une chose qui n’est pas faite pour déplaire aux parents qui couvent leurs enfants d’une façon exagérée et qui redoutent de voir leur progéniture se détacher de leurs tutelles.
Les parents ne manquent pas d’arguments pour justifier leur choix. Ils parleront d’une grande carrière ambitieuse, de poursuivre la profession familiale et ainsi de suite, les arguments de leurs raisonnements font légions. Ils ne prennent jamais le temps de se demander si leurs enfants sont vraiment aptes à réaliser ces objectifs fixés. De là se manifeste la tendance fâcheuse des parents à vivre à travers leurs enfants. Parfois ces derniers sont en désaccord avec leurs parents et ceci se répercute par le biais de certains phénomènes psychologiques comme l’hyperactivité, la colère continue et la somatisation.
La somatisation est une manifestation de symptômes physiques non identifiés, les psychologues s’entendent sur le fait que les conflits psychologiques s’expriment par des marques physiques. Cela peut signifier le rejet de son métier par l’élève qui s’illustre par son refus d’assister aux cours et de présenter ses examens et même retarder sa promotion.

En conclusion, même s’il est complètement ignorant de nier le fait que les parents ne souhaitent que le plus grand bien à leurs enfants, il demeure tout de même vital qu’ils respectent leurs décisions et montrent leur confiance en eux et en leurs jugements.

L’adolescent arrive à un âge où il devra assumer ses actes et ses choix. L’aptitude à prendre des décisions éclair et non hâtives est indéniablement importante pour l’avenir des jeunes hommes, certains en sont capables, d’autres ont besoin d’un peu de temps pour y arriver. Une fois cette affaire réglée chez l’adolescent, un avenir brillant se profilera à l’horizon.
Victoria Khoury